Les Rendez-vous d’Aymare #5

Pour sa cinquième édition, le Festival Les Rendez-vous d’Aymare revient en force dans notre théâtre d’été, avec une programmation riche mêlant théâtre, musique et lectures. Pendant six jours, laissez-vous emporter par des univers artistiques variés et des spectacles où se croisent des créations originales, des compagnies venues de tous horizons… et surtout, des moments à vivre ensemble, sous les étoiles, dans l’atmosphère conviviale et chaleureuse de notre théâtre d’été.

INFORMATIONS PRATIQUES

du jeudi 21 au samedi 30 août

Tarifs : 1 spectacle Plein 13 € | Réduit* : 9 €

2 spectacles (dans la même soirée) Plein : 18 € | Réduit* : 12 €

(*Tarif réduit pour : les étudiant·es, -18 ans, RSA, demandeu·se·rs d’emplois)

L’adhésion 2025 à l’association vous sera demandée à partir de 1 €

Carte Bleue Acceptée | Buvette et restauration tous les soirs de spectacle

PROGRAMME

– 20h30 : Le Chant des possibles | Compagnie Et puis aussi |

Genre : Danse, musique, théâtre

Tarif : entrée libre mais participation nécessaire

Femme non-parlante, en situation de handicap, Yuna pose son regard sur le monde et invite à ouvrir le champ des réponses. Cette pièce propose une écriture instantanée. Les mots, les corps, les sons se placent dans l’écoute du silence. “ Le Chant des possibles ” est une fulgurance silencieuse et poétique portée par 5 personnes pour transcender ce qui pourrait sembler impossible.

http://www.etpuisaussi.fr

https://www.facebook.com/search/top?q=compagnie%20et%20puis%20aussi

– 18h30 : Illusions | Collectif Intranquilles   

Je veux vous parler de deux couples mariés. Des gens formidables. Ils ont vécu ensemble 54 ans ! 54 ans ! Ensemble tout le temps. Une vie très bien remplie. Une vie pleine ! Un très bel amour.

https://www.instagram.com/collectif.intranquilles

– 20h30 : Bérénice | Compagnie Théâtre Épouvantail

L’intrigue est toute simple : Titus, empereur de Rome, doit aujourd’hui épouser Bérénice reine de Palestine, ils s’aiment. Mais les traditions ancestrales romaines présentent les choses différemment : un empereur Romain doit impérativement épouser une Romaine. Titus se voit confronter à un dilemme : suivre son peuple, ou suivre son cœur. De son côté, Antiochus, ami proche des deux amants, va choisir ce jour de mariage pour confier à Bérénice son amour si longtemps refoulé… 

Un Bérénice de Racine en texte quasi intégral, avec une jeune équipe de comédien.ne.s motivés. Nous essayons de jouer avec ce que le texte nous évoque, ce qui nous traverse et qui nous touche. Idéalement, nous vous transmettrons tout ça, si le cœur vous dit de venir nous voir jouer !

– 18h30 : Un jour pourtant l’air n’était plus le même | Compagnie À’Corps Imparfaits 

Une plongée poétique et cruelle dans la Zone des années 50. Celle des marlous, des plus pauvres, des laissés pour compte. Ici, ça se bat, ça se frappe, ça se malmène, mais on s’y aime, on y joue de la musique, on y rit aussi, on s’y tient debout malgré tout, animé par une force qui jamais ne renonce. Un fourmillement humain, un peu voyou, un peu poète. Une écriture à l’état brut ; une urgence poétique à narrer des personnages haut en couleur, des grandes gueules, des « peur-de-rien »… l’histoire d’hommes et de femmes qui ont croisé nos chemins avec la rage de vivre et de raconter. Une tendresse folle, enfin, pour tous ces professeurs qui surent (et savent encore et toujours) captiver ces confréries d’intouchables en leur glissant des livres entre les mains, pour lutter, toujours et encore, contre ce que l’on appelle aujourd’hui, le déterminisme social. Un premier roman autobiographique en forme de coup de poing.

La Compagnie

– 20h30 : Le Mardi à Monoprix | Compagnie Voraces

Ce pourrait être le récit d’un personnage ordinaire, banal : Marie-Pierre, qui depuis quelque temps vient chaque mardi aider son père. Mais un détail change tout : « Avant, il y a de ça du temps, Marie-Pierre, son nom c’était Jean-Pierre. ». Pour garder un rapport au père, il faut alors affronter les regards, chaque mardi, à Monoprix. Comment préserver les liens intimes si « le monde » vous considère comme une curiosité ? Être soi-même devient une lutte, dans la langue rythmée et décalée de Darley.

https://www.cievoraces.com

– 18h30 & 20h30 : (Spectacle en deux parties) Marguerite Duras · François Mitterrand Entretiens | Compagnie de la Dame

On a lu ces textes, on les a aimés, ce que ces deux-là se disent sort tout à fait de l’ordinaire. Ils ont tout d’abord une histoire commune et croisée pendant la guerre, ahurissante, faite de hasards, de rencontres, de dangers courus et évités, une histoire que peu de personnes connaissent. Et ils parlent aussi de politique intérieure et extérieure, de grands travaux, de Reagan, de Khadafi, du communisme… Ils se sont rencontrés plusieurs fois, d’abord chez Marguerite, rue Saint Benoit à Paris, puis à l’Elysée. Ces entretiens étaient menés à l’initiative de Michel Butel et destinés à être publiés dans L’autre journal.

https://www.corinne-mariotto.com/bureau-poste-rue-dupin-et-autres-entretiens

– 18h30 : Trois ruptures | Compagnie d’Aymare

Trois Ruptures de Rémi De Vos présente trois récits sur des couples en crise vivant des ruptures en situation extrême. Humour noir, satire sociale et langage cru, forment un univers théâtral d’une cruauté jubilatoire !

– 20h30 : Soif d’Adrénaline, le projet pirate… | La Reine des aveugles 

Emilie Perrin, alias La Reine des aveugles, convoque la figure de la femme pirate pour nous embarquer sur son voilier nommé désir. Sur fond d’humour noir, de provoc’ et de nostalgie, ça parle de nos fuites, de nos tocs, de nos dates de péremption… de paradis perdu et de gilets de sauvetage… Aux commandes du bateau, Charlotte Castellat alias madame le cha, nous embarque dans un voyage sonore empreint de sensualité, de mélancolie, et de rage, au hasard des vagues, récifs et autres accidents de parcours…

Quand elle ne dissèque pas au scalpel ses peurs et ses obsessions, la Reine des aveugles pose sur le quotidien son regard de poétesse-devin, transfigurant les situations les plus ordinaires en mondes oniriques, surréalistes, plus grands que la vie. La langue y est toujours piquante, très rythmée, truffée d’images et d’inventions verbales. (…) Violoncelliste talentueuse, mais aussi à l’aise au ukulélé et guitalélé, Charlotte Castellat apporte des sonorités nouvelles aux compositions de La Reine des aveugles, à la fois percussives et sensuelles

Sarah Authesserre in Intramuros Hebdo.

https://lareinedesaveugles.wixsite.com/reine-des-aveugles

facebook.com/lareinedesaveugles
www.soundcloud.com/la-reine-des-aveugles

SAMEDI 30 AOÛT

– 18h30 : Un chien dans la tête | Compagnie de L’Emetteur

Un fils porte la honte en lui, celle d’avoir un père différent et une mère qui cherche à le cacher. Il comprend vite la cruauté des enfants. Son amour filial va l’aider à dépasser cette honte et à grandir. Le père et sa folie sont enfermés dans une chambre là-haut, la mère vit dans une cage de mensonges devant le téléviseur. Tous les jours, la honte s’étale un peu plus dans la tête du Fils du fou. Il voudrait être transparent pour échapper au regard des autres, il voudrait effacer les mots qui cognent contre les parois de son crâne et prennent toute la place. Cachés dans les fleurs de son jardin secret, Celle qui reste et le Fils de la baleine l’aideront à accepter la différence de son père et à vivre. Un chien dans la tête aborde le sentiment trivial et cruel de la honte à travers un témoignage émouvant. Entre théâtre et récit, parsemé des souvenirs mystérieux et merveilleux de l’enfance, Stéphane Jaubertie livre un texte poignant sur l’acceptation de soi pour vivre au milieu des autres et mieux se comprendre soi-même.

– 20h30 : On était une fois | Compagnie 36 du mois

Au bord d’une scène circulaire d’un mètre cinquante, une vingtaine de peluches assises face au public sur un gradin attendent un spectacle de On qui va (peut-être) commencer. Les peluches font connaissance, s’impatientent, se lâchent, expriment tout haut ce qu’un public pense habituellement tout bas. On rit. Dans ce jeu de miroir prêtant à la réflexion et à l’auto-dérision, les spectateurs de chiffon font miroir et questionnent le public sur sa posture. On pense plus loin. Le regard des unes (les peluches) sur les autres (les On) crée un espace imaginaire où l’humain spectateur peut se reconnaître, s’identifier et rire de ce jeu de poupée russe.

– 22h : Yvette Sound System

Du rap musette rural ? Et pourquoi pas. Porté par une musique hip hop qui mêle accordéon et électro, le rappeur MC Ferguson emprunte aux musiques urbaines la fougue et l’insolence pour chanter une ruralité malmenée et décriée. Sur scène, accompagné d’Yvette aux platines, le chanteur armé de sa fameuse fourche électrique nous propose un spectacle visuel, décalé, festif et engagé. La devise : « Appuie sur le biniou et branche la carte son ! Ça va bouger dans les chaumières et ressusciter ta grand-mère ! »

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