De 1939 à 1965, le Château d’Aymare a accueilli de nombreux.ses réfugié.e.s de la Guerre Civile espagnole dans le projet collectif d’une « colonie républicaine », autonome et égalitaire. 

Cette aventure utopiste, mais réelle, a profondément marqué ses participant.e.s, mais aussi toutes celles et ceux qui l’ont vécue de près ou de loin, habitant.e.s des environs et/ou sympathisant.e.s de la cause anarchiste.

Aujourd’hui, le temps a passé mais le souvenir demeure, vivace au cœur de celles et ceux qui croient, et espèrent toujours qu’un « autre » modèle sociétal est possible que celui qui prédomine et conduit inexorablement notre monde à sa ruine…

Alors, sans fard ni trompettes, nous voulons accueillir dans cette journée du souvenir les personnes qui souhaitent témoigner de ce que fut cette entreprise humaine, soit qu’elles l’aient vécue, soit qu’elles en aient reçu le témoignage d’un.e de leur proche aujourd’hui disparu.e ; soit encore qu’elles se sentent simplement concernées par cette histoire…

Cette parole fera l’objet d’un enregistrement sonore et visuel afin d’en conserver la précieuse matière.

Tout apport de document visuel ou écrit concernant la Colonie d’Aymare sera évidemment le bienvenu.

Un repas sera proposé en fin de journée en deux formules :

• Assiette de Paella valenciane (viandes, légumes, riz) au feu de bois  10€
• Gaspacho, Paella valenciane, fromage, vin  16€

Enfin, pour clôturer la journée, le spectacle Requiem pour un paysan espagnol de Ramon J. Sender sera proposé par la compagnie le bruit des gens en participation libre et nécessaire.

Déroulé de la journée :

14h30-15h30 : accueil des participant.e.s

15h30-18h30 : témoignages et échanges

18h30- 20h30 : apéritif et repas

20h30 : spectacle 

Les participant.e.s devront être adhérent.e.s de l’association Théâtre d’Aymare (à partir de 1€)

Afin de préparer au mieux cette journée et de vous accueillir dans les meilleures conditions, il vous est demandé de réserver par mail ou par téléphone.

Les réservations pour le repas et le spectacle sont indispensables.